15 mars 2011

Chiâlons un peu

Aussi bien le dire, je comprendrais que vous trouviez que je me plains le ventre plein. Mais je m'en fous un peu.

Cette semaine, j'ai complété un questionnaire web numérique rattaché à l'étude longitudinale  du développement des enfants du Québec (Je suis Je serai). La durée de cette tâche: 25 minutes. Un dédommagement de 10$ m'est offert pour ce faire.

C'est cette somme qui m'interpelle. D'un côté, je me dis qu'à titre de professionnel, je devrais compléter ce questionnaire gratuitement. De l'autre, je repense au fait que cette somme est insuffisante comparée à ce qu'un enseignant pourrait exiger. Juste obtenir qu'on me remplisse un papier à la clinique me coûte le même prix.

Et puis, je repense à combien gagne un enseignant qui offre ses services pour effectuer de la récupération à domicile comparé à d'autres fournisseurs de services et je m'interroge: dans notre société, sous-évalue-t-on la rémunération d'un enseignant?

2 commentaires:

Marc St-Pierre a dit…

Si vous voulez mon avis PM, un bon enseignant ne sera jamais trop payé. Le hic, c'est que les moins bons (et ça existe) sont aussi bien payés que les meilleurs.

Il y à peine quarante et quelques années, les universités hésitaient à mettre en place en place des programmes de formation d'enseignants. Il a fallu que le gouvernement leur force la main en créant et finançant l'université du Québec avec comme premier et principal mandat la formation des maîtres. On a fait du chemin depuis, mais le travail pour faire reconnaître l'enseignement en tant que profession à part entière est loin d'être terminé.

Missmath a dit…

J'aime ce commentaire de Monsieur St-Pierre.