18 novembre 2010

L'inertie

Actuellement, avec tous les parfums de scandale qui flotte au Québec, l'appareil politique et gouvernemental risque d'être immobilisé. On tourne en rond, on concentre son temps et son énergie à défendre au lieu d'avancer, de créer, d'améliorer. Et avec les différentes luttes entre les clans mafioso, le Québec prend des airs d'Italie...

Les réalités qu'on ne regarde pas en pleine face n'hésitent jamais à nous poignarder dans le dos. Quand ça fait trop longtemps qu'on évite de résoudre certaines situations, on finit par être englué. Jean Charest, en privilégiant les intérêts de son parti à court terme au détriment ceux de l'état québécois, est en train de nuire à celui-ci pour des années.

Imaginez comment on peut réussir à changer les choses en éducation quand tout semble si sclérosé.

5 commentaires:

Lud. a dit…

En attendant, la foule s'accroche à la pétition comme à une bouée de sauvetage.Pour voir le phénomène des signatures en direct, il faut cliquer ici.
http://petition.escale.net/index.php

Ma question est: que se passera-t-il si la population arrive à le mettre dehors?

Anonyme a dit…

Vous avez 1000 fois raison. C'est effectivement très déprimant de voir notre société ainsi sclérosée. Ce qui me désole le plus c'est le sentiment de ne pouvoir rien y faire. Quand nous a-t-on demandé vraiment notre avis (les enseignants) au sujet des réformes et contre-réformes? On nous encore parachuté l'été dernier un bulletin hybride qui contient encore la saveur réforme sous un faux enrobage de connaissances. Le gouvernement est incapable de réellement virer de bord et rendre les choix et stratégies d'enseignement aux enseignants (cela fait tellement pléonasme!).
le chourave

gillac a dit…

Admettons d'abord qu'un réveil de la responsabilité citoyenne était plus que nécessaire et que les problèmes qui arrivent en surface étaient là depuis longtemps. Il est vrai que le prix à payer sera très lourd mais il faut parfois mourir pour renaître.

Anonyme a dit…

Ce n'est pas par un sondage que la population le mettra dehors: il faudra des élections officielles pour le faire.

unautreprof a dit…

Lud a une bonne question. Il restera toujours le après qui ne sera pas nécessairement mieux.
C'est désolant en ce moment en éducation. Manque de ressources matérielles (vieilles écoles a l'air vicié, bureaux des années 50 qui ne tiennent plus, dictionnaires du temps de ma mère et j'en passe), manque de ressources humaines, manque de temps, lassitude de plus en plus généralisée, du moins, c'est mon impression.
Ouf.