30 novembre 2009

À propos des offres patronales (ajout)

Comprenez-vous quelque chose là-dedans: l'économie roulait à plein et le gouvernement du Québec a gelé nos salaires. Maintenant, qu'on est en récession,que croyez-vous qu'il va faire?

Déjà, on ne s'entend pas sur les premies chiffres. Québec affirme donner 7,5% d'augmentaion salariale à ses fonctionnaires alors que, dans les faits, il s'agit du total des sommes consacrées à l'ensmeble de l
la masse salariale. La nuance: cet argent peut servir à bien des choses que des augmentations.

Hier, le Conseil du patronat expliquait que le gouvernement ne pouvait consentir d'augmentation à ses employés.

Mais il n'y a pas que les salaires. Déjà, le gouvernement annonce ses couleurs: en éducation, il veut « chercher des façons d'améliorer la réussite scolaire des jeunes et de mieux répondre aux nouveaux besoins de souplesse, d'adaptabilité et de stabilité qui s'expriment ».

Quant à moi, au-delà des salaires, le véritable débat se situe dans le manque d'imagination et de rigueur de nos gestionnaires québécois. Leur seule façon de contrer un déficit est de couper dans les salaires des employés.

Manque d'imagination parce qu'on ne travaille pas vraiment à créer de la richesse au Québec. Notre territoire contient de multiples richesses naturelles et on les vend pour une bouchée de pain à des firmes étrangères. Les Québécois sont des employés bilingues, bien formés, souvent performants. On a souvent développé des domaines de compétences intéressants (électricité, aéronautique, ingénérie, pharmacologie, etc.). Pourtant, on est devenu une des provinces les plus pauvres du Canada et une de celles que ne peuvent vivre sans la péréquation. Même Terre-Neuve s'en tire mieux que nous!

Manque de rigueur parce qu'on ne s'occupe pas d'attraper les gros fraudeurs, les contracteurs de la construction qui arnaquent le monde de la construction. On ne se penche pas non plus sur la façon dont les budgets sont gérés.

Non, on va couper dans les salaires des employés. regardez la partie de bras de fer s'amorcer. Les négociations s'annoncent longues.

Aucun commentaire: