08 juin 2009

Rions un peu!

Que valent les mots et les promesses d'un politicien? Jugez par vous-même en lisant ce texte. Je n'ai pu réprimer un sourire.

«Cette réforme vise trois choses: succès, qualité et efficacité. Pour atteindre cette réussite, nous devrons vivre d'importants bouleversements dans les façons de faire, une nouvelle répartition des pouvoirs, une modification des nos habitudes. La mise en place de cette réforme exige une approche ordonnée, systématique, cohérente, qui ne peut souffrir d'improvisation. J'ai voulu que cette réforme porte le sceau de l'exigence et soyez que je serai, à cet égard, exemplaire.»

Pauline Marois, ministre de l'Éducation, 4 février 1997

4 commentaires:

Bulle a dit…

"une modification des nos habitudes" pas beaucoup de gens on accepté ça... Combien j'en ai entendu des "ça fait xx années que j'enseigne, ils vont pas me montrer à faire ma job. Ajoutons nos copains libéraux qui "gouverne" aux sondages pour l'improvisation et on obtient le bordel actuel...

Le professeur masqué a dit…

Bulle: tu vois, il est vain de croire qu'on change les habitudes gens comme ça. Regarde l'environnement, le recyclage.

Oui, les profs sont des employés, mais la persuasion du genre «Je suis le boss, farme ta yeule» ne marche pas toujours avec eux (heureusement parfois).

On ne les a pas convaincus de la réforme, on a pas su les accompagner et leur donner les outils et les services nécessaires.

les Libéraux ont repris, quant à moi, un joyeux gâchis commencé par les péquistes. Je ne dis pas ça pour les défendre et je ne suis pas libéral.

Je me suis longtemps questionné sur ce que j'aurais fait à la place de la ministre. Changement à la pièce? Tirer la plogue? Plus ça va, plus je crois que j'aurais mis un frein à tout cela. J'aurais laisser le curriculum, mais foutu à la porte les pseudo compétences et l'évaluation.

Pour l'instant, on patche. Comme les routes.

Lud. a dit…

pfffffffffff...

Méli a dit…

"soyez que je serai" c'est à l'image de la réforme qu'elle soutien : c'est du très mauvais français ! C'est pitoyable !