24 septembre 2007

Le retour des oies blanches

Chaque soir, leur chant me berce et, chaque matin, il me réveille. C'est le retour des oies blanches. Et dire que pendant 40 ans, le Montréalais inculte que j'étais ignorait tout de cette réalité migratoire. Qu'il faut être ignorant des véritables réalités!

Aussi, question de rattraper le temps perdu, le plus souvent possible, je me précipipe à l'extérieur pour observer ces gigantesques voiliers du ciel. Cette année, un ajout: je vais avoir des jumelles. On observe ou on n'observe pas.

Puis, comme quoi tout est relatif, «Le retour des oies blanches», je crois, est aussi le titre d'une pièce très sombre de Françoise Loranger... Je préfère les miennes, sans hésiter.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Vols de canards, vols d'oies blanches... L'air frais de septembre, avec ses odeurs de pomme, emporte avec lui les smogs de l'été.

Hier soir, 23h49, couac couac couac dans le ciel de la ville semi-endormie: je ne les voyais pas mais juste de les entendre a fait disparaître d'un coup tous les immeubles, tout le macadam, toutes les voitures... j'ai pleuré, je ne savais même pas pourquoi.

Hortensia a dit…

Si je peux me permettre, la pièce est de Marcel Dubé. Tu as fait des photos des oies blanches?

A.B. a dit…

À Rimouski, pendant mes études, je les voyais chaque saison. Je suis toujours aussi émerveillée de les voir planer, en formation quasi parfaite. Y'a longtemps que je les ai vues. Je vais en Gaspésie pour le long congé à venir et je vais faire le plein de nature!

Le professeur masqué a dit…

Bongolina: bienvenue chez moi! Les oies ne devraient pas vous faire pleurer, mais vous emporter avec elles!

Hortensia: vous avez mille fois raisons!

Safwan: voyage prévu bientôt en Gaspésie bientôt moi aussi. J'espère y amener Fille masquée pour la première fois. Je cherche d'ailleurs un chalet pour l'été prochain. Des suggestions?

Anonyme a dit…

Oh merci!

Sans toi, j'aurais certainement oublié qe je les ai entendues, presque dans mon sommeil, probablement cette nuit-là.

Ça retourne, ce cri sauvage...

Zed ;-)